Ce 21 septembre 2022, venez découvrir avec nous pourquoi la question des semences et des OGMs demeure un enjeu public fondamental, et pourquoi elle nous concerne toustes.
La reproduction et l’évolution des plantes a longtemps pu se faire grâce aux pollinisations croisées via les insectes, le vent et les animaux. Par la suite, les paysan·nes, aristocrates, moines, chamans, prêtres et, plus tard, scientifiques et entreprises semencières se sont attelé·es à sélectionner des variétés destinées à l’alimentation humaine, le fourrage animal ou le textile.
La sortie de la Deuxième Guerre mondiale marque un tournant vers une agriculture mise au service de l’industrialisation de la production, transformation et distribution alimentaires. La sélection semencière suit le même chemin et les semences deviennent un bien marchand. A partir des années 1970, un nouveau processus de sélection génétique fait son apparition et génère des débats dès son introduction dans l’agriculture dans les années 1990 : les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Le monde de la recherche et de l’industrie se sont en effet associés pour mettre au point des techniques d’ingénierie (génétique) intervenant directement sur le noyau génétique des plantes afin qu’elles répondent aux besoins d’une agriculture industrialisée. En parallèle, des multinationales productrices de pesticides acquièrent des entreprises semencières afin de développer des OGM tolérants à leurs propres herbicides.
𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 ? Une agriculture de monocultures, de propriétés intellectuelles, d’une forte dépendance aux pesticides : une concentration de pouvoir entre les mains d’acteurs économiques qui mettent progressivement la main sur l’ensemble de la filière de production alimentaire, avec quelques gagnant·es et beaucoup de perdant·es.
𝐄𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 ? Des firmes multinationales, en partenariat avec des instituts de recherche publics, sont en train de mettre au point de nouvelles techniques visant à produire de “nouveaux OGM”. Sur base d’allégations largement infondées, des forces économiques et politiques cherchent à déréglementer ces nouveaux OGM en Europe (et ailleurs) pour s’assurer qu’ils arrivent dans nos champs et nos assiettes sans étiquetage ou évaluation des risques.
Cette Grande Rencontre est l’occasion de mieux comprendre les enjeux sous-tendus par la problématique des semences et des nouveaux OGM, et présenter d’autres possibles.
𝐀𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐞́𝐯𝐞̀𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 :
– 𝟏𝟔:𝟑𝟎 – 𝟏𝟕:𝟏𝟓 : Bourse aux semences → https://fb.me/e/1yYraNlMn
– 𝟏𝟔:𝟒𝟓 – 𝟏𝟕:𝟏𝟓 : Film sur le forçage génétique (Save Our Seeds)
– 𝟏𝟕:𝟑𝟎 – 𝟏𝟗:𝟎𝟎 : la conférence gesticulée de Corentin Hecquet intitulée “Quand on sème, c’est pour la vie”
– 𝟏𝟕:𝟑𝟎 – 𝟏𝟗:𝟎𝟎 : Catering prix libre, bar ouvert et bourse aux Semences → https://fb.me/e/1yYraNlMn
– 𝟐𝟎:𝟎𝟎 – 𝟐𝟏:𝟑𝟎 : Grande Rencontre : Semences, brevetage du vivant et nouveaux OGM : un enjeu paysan et public ! – 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭-𝐞𝐬 : Catherine Wattiez (Nature et Progrès Belgique), Corentin Hecquet (Réseau Meuse-Rhin-Moselle), Anne-Laure Geboes (Canopea), Tijs Boelens (Boerenforum)
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𝐌𝐨𝐝𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬
- Date : 21 septembre 2022
- Lieu : Université Populaire d’Anderlecht – Rue Lambert Crickx 19, 1070 Bruxelles
- 𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 : https://forms.gle/6gdnUAhSxm4Kokm7A
- 𝐄́𝐯𝐞́𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐫𝐚𝐭𝐮𝐢𝐭, en dehors du catering (prix libre, prévoyez un peu de monnaie) et du bar (consommations payantes, prévoyez de la monnaie).
- 𝐁𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 : pour échanger des graines, récoltez puis mettez en sachets étiquetés avec le nom et si possible la date et le lieu de récolte. Vous pouvez également noter quelques informations sur la plante et quelques conseils pour le semis afin d’aider les jardinier·ère·s.
→ Lien vers l’événement Facebook dédié : https://fb.me/e/1yYraNlMn