Une campagne de Nature & Progrès, soutenue par Agroecology in Action
Depuis une vingtaine d’années, les plantes OGM sont évaluées avant toute dissémination sur base de leur impact environnement/santé. Cette évaluation se fait dans le cadre de la Directive 2001/18/CE qui garantit, par l’étiquetage des OGM, le libre choix des consommateurs.
Cependant, depuis plusieurs années, les multinationales, phytosanitaires et semencières à la fois, s’orientent vers la création de « nouveaux OGM » avec de nouvelles techniques de biotechnologie. Ceux-ci sont au moins aussi risqués que les OGM de première génération.
Des scientifiques ont mis au point plusieurs nouvelles méthodes dont celles d’« édition du génome » parmi lesquelles la plus utilisée est la technologie CRISPR. La modification n’est plus introduite au hasard mais à un endroit précis du génome constitué d’ADN. Ces techniques induisent néanmoins également des erreurs génétiques au(x) site(s) d’insertion ou ailleurs sur l’ADN pouvant engendrer des effets non-intentionnels délétères.